vendredi 27 janvier 2012

Commission Consultative des Usagers pour la Signalisation Routière de Vaucluse du Mardi 24 janvier 2012

Commission Consultative des Usagers pour la Signalisation Routière de Vaucluse
Mardi 24 janvier 2012

Compte rendu de la FFMC 84

Présidée par Madame VANDENDRIESSCHE, directrice du cabinet du préfet, la réunion commence à 10h00 comme prévu.

Le thème du jour est :

Les variations fréquentes de limitations de vitesse
Les variations de vitesse très fréquentes et sans justification réelle ne sont pas comprises par les usagers.
Objectifs :
-    Favoriser la compréhension des usagers de la route,
-    Promouvoir l'uniformité des vitesses sur des sections plus grandes.

Nous commençons par étudier divers cas de doléances d’usagers sur des routes départementales avec, presque à chaque fois, une demande d’abaissement  de la vitesse de 90 à 70 km/h sur des axes étroits et sinueux.
Monsieur Sauter, du Conseil Général de Vaucluse, rappelle « que tout conducteur doit adapter  sa conduite aux conditions de circulation ». On ne peut pas multiplier sans raison les limitations de vitesse parce qu’une route est étroite.

Nous abordons ensuite la question des panneaux d’entrée d’agglomération avec des exemples sur les communes de Cavaillon et Bédarrides.  Il ressort qu’à chaque fois, la position des panneaux a été réfléchie par les communes quant à leur positionnement. Les problèmes soulevés sont plus liés à une réelle perception du danger par les usagers qu’à un mauvais positionnement.

La mairie de Mornas, représentée, répond à une demande de limitation de vitesse à la sortie sud de la vile. L’argument développé est que plutôt que de limiter la vitesse artificiellement par un panneau, il vaut mieux revoir les infrastructures afin de créer un rétrécissement sur la nationale 7 qui incitera d’avantage les usagers à ralentir à cet endroit où des commerces se sont installés. La mairie de Mornas prend rendez-vous avec la DIRMED afin de résoudre les problèmes fonciers permettant la réalisation des travaux. Un marquage au sol modifiera probablement de façon provisoire les chaussées en attendant leur réalisation.

Vient enfin le problème épineux de la voie rapide Avignon-Carpentras (D905 et D942) et sa succession de limitations de vitesse surprenante : 13 changements d’allure, entre la route de Marseille à la sortie d’Avignon et le rond-point de l’Amitié à l’entrée de Carpentras, sur un trajet de 23 km
Lors de la CCUSR du mois de décembre dernier, Monsieur Sauter (CG84) avait expliqué clairement que toutes les limitations de vitesse en vigueur sur cet axe tombaient sous le signe du bon sens :
-    110 km/h sur les 2 x 2 voies avec voies d’accélération,
-    90 km/h dans les virages dangereux et les 2 x 2 voies où débouchent des chemins de particuliers ou des commerces,
-    70 km/h à l’approche des ronds-points,
-    50 km/h aux entrées d’agglomération.
Madame VANDENDRIESSCHE évoque la possibilité de limiter à 90km/h les portions à 110 km/h allant jusqu’au croisement de Sorgues. Le CG84 objecte que cela n’irait pas dans le sens de la lisibilité de route. L’usager ne comprendrait pas la réduction de la limitation à cet endroit. RDV est pris entre la DDT et le CG 84 pour une concertation.

Nous avons aussi abordé le problème de la limitation à 110 km/h d’une portion de l’autoroute A 7 au niveau de Bédarrides. Le représentant d’ASF nous précise à nouveau que c’est le résultat d’un problème d’humidité latente dû à la configuration en niveau décalé des deux chaussées de l’autoroute et la proximité d’un cours d’eau. La diminution de la vitesse a réduit de 75 % les accidents à cet endroit.

En conclusion, les gestionnaires de voiries du département et des communes ont réfléchi au problèmes de limitation de vitesse. A très peu d’exception près, elles sont toutes justifiées.

La FFMC 84 constate, en analysant les débats, que la réduction de vitesse ne doit pas se faire par une simple signalisation verticale mais doit être en adéquation avec la lisibilité de la route.

La FFMC 84 suggère aussi : plutôt que réduire les vitesses entre les portions dangereuses en créant des incohérences vitesse-lisibilité, il serait préférable d’aménager les parties à vitesse réduite afin de garder une vitesse homogène.

Enfin, la FFMC 84 propose de créer une base de donnée sur les points abordés en CCUSR afin que certains axes ne deviennent pas des sujets récurrents et que les usagers puissent connaître les aménagements faits et leurs explications.

Le respect des limitations de vitesse passera avant tout par une meilleure formation des conducteurs qui  sauront ainsi adapter leur conduite en fonction des infrastructures routières. Il doit y avoir adéquation entre la vitesse et la voirie.

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